Des photojournalistes de toutes les régions de Turquie ont participé, en soumettant 200 projets. Un jury composé de représentants des missions allemandes à l’étranger, de l’association des photojournalistes turcs, d’organisations de défense des droits humains et de la Fondation Friedrich-Naumann pour la Liberté a sélectionné 20 œuvres. On y trouve des reportages sur les violences policières, sur les manifestations de plusieurs mois à l’Université de Boğaziçi, ou encore des illustrations témoignant de l’isolement auquel de nombreuses personnes ont été confrontées pendant la pandémie.

Udo Di Fabio, ancien juge constitutionnel, a prononcé des discours impressionnants lors de ces deux événements, portant à réfléchir sur la valeur et sur les limites de la liberté d’expression à l’aune de l’histoire allemande. Ensuite, les leaders de la société civile ont discuté de l’état de la liberté d’expression en Turquie tel qu’elle est perçue par le monde universitaire, les ONG, les défenseurs des droits humains et les médias. Au-delà de ces événements physiques, les photos ont été publiées dans le cadre d’une campagne sur les réseaux sociaux visant à attirer l’attention sur la situation de la liberté d’expression pendant la pandémie.