La situation en matière de droits humains au Mali connaît une nette détérioration. Par conséquent, il est urgent de former davantage d’experts locaux sur le sujet. Ces professionnels doivent être capables de rédiger des documents juridiques qui dénoncent les manquements aux droits humains en se fondant sur les conventions internationales et les juridictions nationales correspondantes. Afin d’aider les praticiens des droits humains à comprendre les relations entre la juridiction nationale malienne et le droit pénal international, la Fondation Friedrich-Naumann pour la Liberté (FNF) d’Afrique de l’Ouest et la Commission nationale des droits de l'homme du Mali (CNDH) ont offert une formation à des praticiens du secteur lors d’un atelier de trois jours tenu à Bamako. Les 35 participants étaient tous des juristes professionnels, pour la plupart des avocats ayant une expérience en matière de droits humains et travaillant déjà en étroite collaboration avec la CNDH. Une attention particulière a été accordée aux recours qui peuvent être intentés exclusivement dans le cadre juridique international contre les violations des droits humains.
Photo de groupe des membres du Comité des droits de l'homme
Les participants à l'atelier de la FNF sur la prise en compte des crimes internationaux par les juridictions nationales
La formation a permis de promouvoir les procédures juridiques encadrant le respect des droits humains de manière générale. Elle a également permis de mettre en lumière l’action du partenaire national, la CNDH, qui est actuellement le seul organisme indépendant de défense des droits humains au Mali de réputation internationale. Dans le contexte extrêmement volatile du Mali, ce projet démontre l’engagement fort de la Fondation Friedrich-Naumann pour la Liberté en faveur de la protection des droits humains et le renforcement du respect des libertés civiles.
Das Recht auf Menschenrechtsbildung